Carnet de voyage de Wang Ranjun
Le 28 septembre, après mon arrivée à l’Aéroport de Paris
Charles de Gaulle en France, j’ai commencé mon aventure pour arriver à Arras et
chercher l’Université d’Artois. Comme c’est la première fois que je venais en
France et que j’étais toute seule pour aller à l’Université, j’avais peur de ne
pas réussir à la trouver.
Quand j’ai vu la porte principale de l’Université, j’étais vraiment excitée.
Je me disais, “Enfin, heureusement, j’ai réussi.”.
Grâce à l’aide de la secrétaire Mme Albarte et de M.
Said, j’ai eu une chambre à Arras. Mes propriétaires, M. Morel et Mme Morel,
sont très gentils. Le premier jour à Arras s’est bien passé.
Comme j’habite en centre-ville, chaque jour, j’ai besoin
de traverser la gare et d’aller à pied à l’université, parfois c’est un peu
fatigant. Mais la vie quotidienne est pratique. La banque, la poste, le
supermarché sont près de chez moi.
S’il fait beau le week-end, j’aime me promener sur les deux places. De
temps en temps, je peux entendre la sonnerie des cloches qui provient du Beffroi.
Elle est très jolie. Quelques fois, je peux y voir des stands. Les marchands
vendent des fruits, des légumes et des vêtements.
À propos de la nourriture, j’aime bien la pâtisserie. Les
chaussons aux pommes sont vraiment délicieux.
La vie n’est pas toujoursrose. J’ai aussi rencontré des
problèmes linguistiques. Au début, je n’arrivais pas à comprendre toutes les
phrases pendant les communications, seulement quelques mots quand les Français parlaient
trop vite. Je parle français sans considérer la grammaire ; et même quelques
fois, j’utilise les gestes, les actions et les photos pendant l’échange pour
mieux comprendre.
Pour moi, parler français en France n’est pas pareil que faire
des dialogues avec des camarades de classe en Chine. Maintenant, c’est une
vraie communication avec les Français dans la vie quotidienne.
Heureusement, les Français sont sympathiques et patients.
Ils parlent français lentement avec moi, écoutent sérieusement ce que je dis, répètent
ou reformulent les phrases si je ne comprends pas. Cela me rend moins nerveuse
et me donne plus de confiance.
Dans les jours qui viennent, j’espère oser parler
français même si je commets des erreurs, pratiquer le français avec mes
camarades, avec les Français, et me perfectionner en expression orale.
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